jeudi 14 novembre 2013

Mon grand-père : ce héros

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Pierre Eugène et Lucien Nonin
 


MON GRAND PERE : CE HEROS

Livre mémorial de Nicole Nonin-Grau

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LES EDITIONS DU PANTHEON



Parution Septembre 2013





L’histoire d’Eugène :

Eugène est né en février 1873 à Nohant-Vic dans l’Indre. Il demeurera à la Grange à l’Ane avec ses parents Jeanne Gay et Auguste Nonin jusqu’à son service militaire. Peu après, en 1897 il quittera Vic pour gagner sa vie à Paris. Il y deviendra restaurateur et se mariera avec Suzanne la fille de son employeur. Deux enfants naîtront de cette union : Andrée et Roger.



La guerre éclate en 1914, il est incorporé dans l’Infanterie de réserve et part le mois suivant pour le front. Il sera rapidement un soldat dans l’enfer. Son frère Lucien se fera tué en Belgique du côté d’Ypres. Eugène tombera en mai 1916 fauché par un obus qui lui brise la colonne vertébrale en 3 endroits. Il décédera après 16 jours d’agonie à l’hôpital de campagne de Bouy dans la Marne. Il laissera derrière lui une veuve et deux orphelins. Il sera cité et recevra la Croix de Guerre.



Présentation du livre :

Il démarre avec les conséquences de la guerre de 1870. Des inventions marquantes interviennent un peu plus tard. Le décor de l’enfance d’Eugène en Berry est alors planté où s’articule le récit de son quotidien. Le descriptif historique et politique lui succèdera et mettra en scène les implications de l’imminence de la guerre dans les mentalités de l’époque. Une époque en constante évolution et qui connaît de nouvelles technologies révolutionnaires : la distance Paris Province se réduit. La vie d’Eugène est égrenée en filigrane de cette actualité. En milieu de lecture, le climat s’alourdit par le contexte politique exacerbé de l’époque : l’attentat de Sarajevo, les alliances, la mobilisation générale.... Les moments intenses de la vie d’Eugène, son départ, la vie dans les tranchées sont replacés par bribe. Peu à peu le bourbier envahit l’écriture. Eugène est blessé par un obus et Suzanne le rejoint. La partie la plus lourde, la plus dramatique intervient au 10ème chapitre. Les dernières pages décrivent les conséquences de cette tragédie sur la famille, les enfants. L’accent est mis sur la nécessité de transmettre cette mémoire par les générations futures.





Evènements :

* reportage dans le Courrier de l’Eure

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